Fabrication des étiquettes adhésives.
Impression et découpe des étiquettes adhésives sur notre machine semi-rotative 6 couleurs.
On part d'une bobine "mère" de papier adhésif, composée d'une sous-couche résistante sur laquelle sont empilés : du silicone, de la colle et du papier à imprimer.
Les clichés d'impression sont collés sur des cylindres fixés sur chaque poste d'impression. (1 poste=1 couleur). A chaque tour de cylindre, le cliché reçoit une couche d'encre qu'il dépose sur le papier, celui-ci avançant de la longueur de l'étiquette. En fait, pour éviter le frottement du cliché sur le papier, celui-ci avance de 3 centimètres en plus et revient en arrière pour l'impression suivante.
Après chaque poste, le papier passe dans un caisson sécheur, où il reçoit un rayonnement ultra-violet. Le rayonnement sert d'initiateur à une réaction de polymérisation qui durcit presque instantanément l'encre. Ainsi, les couleurs ne se mélangent pas (on parle d'absence de "maculage").
Après la poche de séparation, le papier arrive dans la partie "façonnage" de la machine : il y a la dorure à chaud, le pelliculage, la découpe et l'échenillage. Le repérage par rapport à l'impression est obtenu par une cellule qui "lit" un spot imprimé sur le papier.
Sur cette vidéo, on utilise seulement la découpe et l'échenillage. Une lame d'acier découpe par emboutissage le pourtour de l'étiquette à mi-chair. Le support sur lequel est posé le papier adhésif ne doit pas être entamé. On enlève ensuite vers le haut la partie adhésive extérieure à l'étiquette : c'est l'échenillage.
Les étiquettes sont ensuite enroulées sur une bobine en carton. Sur cette vidéo, nous imprimons des étiquettes de sirops pour la société Damiani établie en Corse. Nous imprimons aussi pour eux des étiquettes Liqueur du Maquis, Pastis Dami ... Il faut savoir joindre l'utile à l'agréable.